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Parole d’avocat – Cabinet 28 Octobre

Une histoire de (belles) rencontres.

Connu pour sa clientèle people, cet avocat considéré comme l’un des plus puissants de France, est aimé de ses clients et craint par ses adversaires. Pas de demi-mesure avec lui. Aucun compromis non plus dans les choix et le renouveau que David Koubbi a insufflé au cabinet qu’il a cofondé en 2003 avec Benoît Pruvost, situé rue Troyon, près de la place de l’Etoile.

Maître David Koubbi

Interview

Une petite voix nous dit qu’un vent nouveau souffle du côté du Cabinet 28 Octobre ?

Effectivement, je me réjouis du renouveau du Cabinet avec l’arrivée de deux nouveaux associés, Pierre Godinot, pour le droit pénal et le droit des entreprises, et Didier Médecin, spécialisé en droit social. Nous avons également, et c’est une première, constitué une équipe de professionnels du droit non avocats. Jean de Maillard, ancien vice-Président du TGI de Paris, Charles Blandignères, ex inspecteur divisionnaire et commandant de police spécialisé de la délinquance financière à l’OCRGDF, l’AMF, puis en charge de ces questions pour le Groupe Société Générale. Et, enfin, Georges Fenech, ancien juge d’instruction et député. Ils constituent, au sein du Cabinet 28 Octobre, une « task force » qui offre à nos clients un autre angle de vue complémentaire du nôtre par des professionnels : ceux qui poursuivent et enquêtent, ceux qui instruisent, enfin ceux qui jugent.

 

Ce renouveau se poursuit-il ?

Oui, car il s’inscrit dans la mutation que connaît notre profession aujourd’hui. C’est une adaptation nécessaire avec un apport de nouvelles compétences qui répondent à l’hyperspécialisation demandée par nos clients. C’est très passionnant ! Un nouveau champ de pratiques s’offre à nous, apportant des services inédits pour nos clients. Leurs risques seront plus finement évalués et parfaitement anticipés.

 

Vous parlez de mutation de la profession d’avocats. Comment envisagez-vous votre profession aujourd’hui ?

Le métier s’est transformé depuis quinze ans et nous devons nous entourer de nouvelles compétences et de nouvelles énergies pour accompagner au mieux nos clients, afin de faire face aux difficultés qu’ils rencontrent. Au sein du Cabinet, nous avons mené une réflexion sur les outils dont nous devions nous doter. Nous avons la certitude que le métier d’avocat continuera d’évoluer et qu’il ne sera plus le même dans quelques années. Actuellement, nous mettons en place ces outils. Nous serons les premiers avocats en France à disposer d’un chatbot pour converser avec nos clients de façon personnalisée, 24H/24. Nous aimons travailler hors cadre, faire bouger les lignes, ne pas exercer notre métier de manière classique, et être là où l’on ne nous attend pas nécessairement.

La grande salle des miroirs, son style classique et contemporain, ses réunions au sommet

Quelle doit être la relation avocat / client ?

Nous sommes bien évidemment encadrés par des règles déontologiques. Je crois à l’humanité qui nous lie à nos clients et que nous leur offrons. La confiance est au premier plan. Qu’un client vienne nous consulter pour un sujet simple ou complexe, nous devons avoir avec lui le même rapport, partager le même langage et des valeurs communes. Nous tenons à personnaliser chacune de nos interventions. Il n’y a pas de petit ou de gros dossier. Je vous confesse être assez contrarié quand j’entends : « Ce dossier était un « petit » dossier donc je ne l’ai pas confié à ton Cabinet ». Notre structure est adaptée à différentes amplitudes d’affaires. Au fond, il n’y a que des sujets de première importance à traiter et que de grandes causes à défendre. Les vôtres !

 

Sans revenir sur les faits d’armes de votre carrière, vous entretenez une certaine relation avec les médias. Quelles sont-elles ?

J’ai appris que dans certains dossiers on ne pouvait pas se passer de la presse. Quand vous êtes confrontés à un réel dysfonctionnement au sein de l’appareil judiciaire ou politique, vous apprenez à composer avec les forces qui s’offrent à vous, dont les médias. Certains d’entre eux ne font qu’effleurer en surface les combats que vous menez, choisissant de ne pas approfondir les sujets, alors que d’autres, au contraire, poussent leurs investigations jusqu’au bout avec de vrais journalistes.

 

Concernant l’immobilier, quelle est votre pratique ?

Le département de droit immobilier fonctionne selon le même schéma qu’un dossier de droit pénal ou de droit bancaire. Avec les mêmes méthodes et les mêmes résultats. Nous agissons en complémentarité avec des agents immobiliers et des notaires pour accompagner notre client afin de débloquer une situation empêchant la vente d’un bien (indivisions, saisies, procédures contentieuses de divorces…). Plus traditionnellement, sous l’angle patrimonial, notre pratique reconnue en droit bancaire et fiscal permet d’accompagner le client dans le financement de son acquisition. Nous privilégions également, chaque fois que cela est possible, la voie transactionnelle et amiable. Quand ça ne l’est pas, nous savons faire.

 

En quoi 28 octobre se distingue-t-il des autres cabinets de la place parisienne ?

En tout ! Par ses compétences, son anticonformisme et les liens que les membres du Cabinet entretiennent entre eux.

Les compétences. Nous avons su nous entourer de nouveaux talents que nous articulons de manière à offrir le meilleur traitement à nos clients, avec inventivité, audace et détermination. Qu’il s’agisse du droit immobilier, de la distribution, de la concurrence, de la propriété intellectuelle, du droit pénal général, du droit pénal financier, de la gestion du risque image, notre champ d’intervention n’est pas limité. Cette départementalisation de notre structure est là pour faire écho aux problématiques de nos clients. Disposant de nouveaux outils, nous créons aussi de nouvelles solutions, comme celles que nous proposons aux PME, à nos clients entrepreneurs, aux grands Groupes : l’équivalent des « stress test » bancaires, savoir où sont les risques, les anticiper, les circonscrire.

L’anticonformisme. Nous avons besoin de sortir des sentiers battus pour mener nos réflexions, nos engagements, pour proposer à nos clients des visions à 360 degrés de leurs dossiers. C’est plus pertinent pour eux et plus efficace pour défendre leurs intérêts.

Les liens. Nous avons à coeur d’être proche des créateurs et nous organisons des expositions d’art contemporain dans nos locaux. Ces évènements créent du lien entre nos clients ou prospects, et les professionnels qui nous entourent. Nous aimons jouer ce rôle de passeurs et de médiateurs. Et nous aimons travailler ensemble !

 

Pourquoi avoir appelé votre cabinet « 28 octobre » ?

Il s’agit d’une volonté de simplicité pour coller au quotidien de nos clients et répondre à leurs difficultés. Notre métier a besoin de marques fortes et identifiantes qui le valorisent. De façon amusante, je crois qu’avec mon associé co-fondateur, Benoît Pruvost, nous ne sommes plus exactement d’accord sur la genèse de ce nom ! Mais je ne vous en dirai pas plus, car il s’agit là de l’un des secrets les mieux gardés de Paris. (rires).

28 OCTOBRE
Société d’avocats à la Cour de Paris
Tél : 01 58 05 37 37
www.28octobre.com

Propos recueillis par Monique Delanoue, à lire p. 130 et 131 du magazine n°18.

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